Rentrée Littéraire

Septembre, le mois de toutes les rentrées.
En septembre nous savons que les vacances c'est du passé, rentrée oblige!

Rentrée scolaire : Bon courage à tous. Une petite pensée particulière aux parents qui vont vite comprendre que les vacances c'est fini!!!!
Boulot, sortie d'école, devoirs, activités extra scolaires.... Préparez vous à une superbe course d'endurance.

Rentrée professionnelle : Déjà du réchauffé pour certains quant aux retardataires, c'est enfin la reprise, et ça se voit dans les rues de Nantes.

Rentrée littéraire : Ah! nous y voilà. Overdose! Ce n'est pas la quantité que nous voulons mais la qualité, l'intensité, l'originalité. De la créativité, non didiou, comme dirait quelqu'un que je connais bien.
Alors en ce début septembre 2006, comme les autres années, une déferlante arrive dans les librairies, et là, pour trouver LE BOUQUIN, voir deux ou trois, il va falloir être intuitif et ne pas rester dans son coin, mais partager les coups de coeur des amis, connaissances et faire aussi confiance à son libraire .

Quelques titres : L'Empire de Michèle Desbordes (Autobiographie sur le mode de la confidence)
L'heure et l'ombre de Pierre Jourde (Roman d'amour, du régal, si, si)
Supplément au roman national de Jean Eric Boulin (Coup de gueule d'un écrivain de 28 ans qui dédie son texte aux "Invisibles". A découvrir)
Et rendez vous de Christine Angot ("La remise en cause fortifie". Egale à elle même! On aime, ou pas, moi j'aime)

A vous maintenant.

Riki44: Suite à la remarque pertinente de Larry Lurex: littéraire et non litteraire.

Je conseille "Fraternité" d'un auteur dont j'ai oublié le nom.

Par contre, Boulin, c'est clairement dans la mode de tirer sur tout ce qui bouge, en faisant style "jdis ce que jpense". C'est sûrement bien tourné mais sans intérêt à mes yeux.

Calamity Jane a écrit:

Par contre, Boulin, c'est clairement dans la mode de tirer sur tout ce qui bouge, en faisant style "jdis ce que jpense". C'est sûrement bien tourné mais sans intérêt à mes yeux.

J'suis d'accord avec toi, ça n'apporte pas de solutions et c'est trop fataliste, j'oserais dire.

Mais bon, c'est un coup d'gueule et en c'moment le coup de gueule, faut croire que c'est aussi sa rentrée.

Calamity Jane a écrit:

Je conseille "Fraternité" d'un auteur dont j'ai oublié le nom.

Par contre, Boulin, c'est clairement dans la mode de tirer sur tout ce qui bouge, en faisant style "jdis ce que jpense". C'est sûrement bien tourné mais sans intérêt à mes yeux.

Fraternité de Marc Weitzmann OK, je n'ai pas lu mais la critique est plutôt bonne. Merci

C'est HS mais j'aime bien ta signature, Mimi.

Sinon, j'ai entendu parler d'un pavé de Littell (approximatif) où il se met dans la peau d'un officier SS (très bonne critique dans le Nouvel Obs' et Télérama notamment), quelqu'un a lu ou l'a commencé?

HS ça veut dire hors sujet Mimi, j'te dis ça comme ça, hein.

Désolé d'utiliser cette abréviation alors .

on ne m'y reprendra pas si ce n'est pas clair pour tout le monde ;-)

Calamity Jane a écrit:

C'est HS mais j'aime bien ta signature, Mimi.

Sinon, j'ai entendu parler d'un pavé de Littell (approximatif) où il se met dans la peau d'un officier SS (très bonne critique dans le Nouvel Obs' et Télérama notamment), quelqu'un a lu ou l'a commencé?

Merci pour ma signature, j'aime les gens hors du commun.
Et d'autre part nous avons les mêmes lectures, mais je n'ai pas lu les Bienveillantes de Littell.

Calamity Jane a écrit:

Désolé d'utiliser cette abréviation alors .

on ne m'y reprendra pas si ce n'est pas clair pour tout le monde ;-)

Non, non, don't worry, c'est très clair.
Je pense plutôt qu'il doit y avoir une petite histoire entre Pascal et Mimi, à propos de cette abréviation...

Calamity Jane a écrit:

Désolé d'utiliser cette abréviation alors .

on ne m'y reprendra pas si ce n'est pas clair pour tout le monde ;-)

Non, ne change rien, c'est que je n'ai pas encore trop l'habitude, mais je vais m'y faire !

Larry Lurex a écrit:

Non, non, don't worry, c'est très clair.
Je pense plutôt qu'il doit y avoir une petite histoire entre Pascal et Mimi, à propos de cette abréviation...

Vous avez le droit de vous moquer !

La démission féminine devant la moquerie machiste

C'est pour qu'il n'y ait pas d'almagame avec CHS ou QHS, si j'ai précisé.













Faut bien faire vivre les réputations nondidiou.

Avant de vous quitter et de vous souhaiter une bonne soirée, quelques titres de bons "polars" S.V.P Merci et à demain

Y'a pas un Vargas Llosa pas mal qui est sorti cet été?

Je ne lis pas de polar; je le cite de réputation

J'vais t'en ficher des polars moi, allez hop, à la cuisine et que ça saute !

En plus y'a des gens instruits et cultivés dans ce topic, c'est donc pas fréquentable pour une femme, désolé.






Ch'ais pas pourquoi, mais devrait y avoir quelques réactions...

Calamity Jane a écrit:

Y'a pas un Vargas Llosa pas mal qui est sorti cet été?

Je ne lis pas de polar; je le cite de réputation

Heureusement que tu es là pour bien écrire "polar"

Pascal a écrit:

J'vais t'en ficher des polars moi, allez hop, à la cuisine et que ça saute !

En plus y'a des gens instruits et cultivés dans ce topic, c'est donc pas fréquentable pour une femme, désolé.






Ch'ais pas pourquoi, mais devrait y avoir quelques réactions...

J'ai pourtant l'habitude de ton humour, mais là, pas fréquentable pour une femme, tu sais ce qu'elle te dit la femme !

Mimi a écrit:

Calamity Jane a écrit:

Y'a pas un Vargas Llosa pas mal qui est sorti cet été?
Je ne lis pas de polar; je le cite de réputation

Heureusement que tu es là pour bien écrire "polar"

J'ai édité dès que j'ai vu la faute, alors du coup tu passes pour une littéraire à deux balles là !

Mimi a écrit:

Avant de vous quitter et de vous souhaiter une bonne soirée, quelques titres de bons "polars" S.V.P Merci et à demain

Tu as le dernier Connelly (paru en 2005 aux USA et Canada mais peut etre plus tard en France): La defense Lincoln (Edition du Seuil). Tres efficace. L'auteur a delaisse son personnage fetiche de detective du LAPD (Harry Bosch) pour suivre un avocat. Dans le coup, il se renouvelle un peu et l'intrigue n'en devient que plus captivante. Ce n'est pas de la grande ecriture mais pour le genre, c'est plus que correct.

Autre livre que je viens de finir: "Libre Arbitre" de Dominique Paganelli (Actes Sud). Des nouvelles sur le foot mais d'un point de vue tres particulier...


Presentation de l'ouvrage et de l'auteur par la maison d'edition:

ACTES SUD - DOMINIQUE PAGANELLI - Libre arbitre - Histoires loyales et déloyales du football mondial

Ancien rédacteur en chef des Cahiers du foot, Dominique Paganelli met en scène quelques faits divers souvent dramatiques, dans lesquels des footballeurs courageux ont payé au prix fort leur opposition à la tyrannie.
De saison en saison, d’année en année, de Coupe d’Europe en Coupe du Monde, le football entretient, réactive et régénère sa mythologie d’affrontements fameux, de duels héroïques, de buts en or. En juin prochain se tiendra à nouveau la grand-messe du “Mondial”.
C’est le moment qu’a choisi Dominique Paganelli pour réunir et nous remettre en mémoire (ou nous faire découvrir, tant ces histoires vraies sont trop souvent passées inaperçues) quelques faits divers, quelques événements pittoresques, sombres ou dramatiques, que tout amateur de football se devrait de connaître.
Ces événements exacts, il les met en scène dans des récits où des personnages (fictifs) côtoient des protagonistes tout à fait réels, figures du ballon rond ou des sphères du pouvoir. Le contenu est donc historique, mais la façon de raconter apparente ce livre à une suite de nouvelles.
On est par ailleurs loin, ici, des ordinaires affaires de pots-de-vin, corruption et dopage…
On apprendra notamment pourquoi, depuis plus d’un demi-siècle, dans le stade du Prater de Vienne, à la soixante-quinzième minute le public se lève comme un seul homme et applaudit. On découvrira ce qu’il en coûta au gardien de but roumain Helmut Ducadam de refuser un cadeau au fils chéri de Nicolae Ceausescu. On exhumera un sinistre charnier sous la pelouse du “stade” Ech-Chouhada de Casablanca. On visitera l’Escuela de Mecaniqua de la Armada de Buenos Aires, où des footballeurs argentins
torturés, le temps d’une “pause” odieuse et éphémère, suivaient la finale du Mondial en compagnie de leurs bourreaux…
Dictatures et régimes autoritaires ont, comme les démocraties, exalté les valeurs du football. Mais les stades n’ont pas abrité que des hauts faits, et quelques joueurs courageux ont défié l’ogre et payé au prix fort leur libre arbitre.
C’est cette loyauté qu’oppose ce petit livre aux lâchetés de la tyrannie, et à l’amnésie que recouvre bien souvent la passion du football. Il ne s’agit nullement, pur Dominique Paganelli, de jouer les trouble-fêtes : à peine de rappeler (comme un devoir de mémoire, pour que personne ne cède complètement aux illusions de la “ola”) qu’en certaines circonstances en effet la fête fut bien trouble – même si d’aucuns n’y verront sans doute
qu’insignifiants… “détails” de l’histoire sportive !

L’AUTEUR
Dominique Paganelli a été journaliste politique au Quotidien de Paris, à la radio (RMC, Europe 1) et à la télévision (reporter à Canal +, à La Marche du Siècle…). Il a été le créateur et le rédacteur en chef des désormais mythiques Cahiers du Football. Aujourd’hui, il réalise des documentaires.
FORMAT : 11,5 x 21,7 / 150 PAGES ENVIRON JUIN 2006

Mimi m'en a parlé je crois, faut que je le lise ce bouquin.

Coucou à tous !

Pour moi, c'est "Les choses qui se donnent" de Louis Labourdais : Homme né en 1923 et qui raconte la vie des paysans d'autrefois avec ce patois si particulier qu'est le sarthois...

J'y retrouve certains souvenirs évoqués par mes Parents = tout simplement merveilleux !

Tous comptes faits, ils savaient mieux vivre que nous et prenaient la vie du bon côté, bon an, mal an... Et pourtant, que les conditions étaient dures...

Ah ! lire = magnifique évasion...

Ils vivaient à une autre époque, mais vivaient-ils réellement mieux, pas sûr ?
Le contexte était différent, la place des hommes et des femmes a évolué, je ne suis pas sûr que certaines femmes aimeraient revenir quelques 20 ans en arrière, par exemple, et pour ne pas remonter plus loin dans le temps.